De gauche à droite et de haut en bas, oeuvres de : James Ensor, Vincent Van Gogh, Henri de Toulouse-Lautrec, Ernst Ludwig Kirchner, Amedeo Modigliani, Edward Munch, Georg Baselitz, Francis Bacon
Certains artistes, plus particulièrement à la fin du XIXème siècle et au XXème, étaient alcooliques. Qu'il se mettent eux-mêmes en scène (Kirchner, Munch, ou ici Van Gogh buvant du vin rouge), qu'ils fassent le portrait d'un ami en proie à la même addiction (Modigliani et son ami peintre Soutine ; Bacon et son amant tragique Francis Dyer), ou qu'ils nous dépeignent d'autres personnages, leur témoignage est saisissant.
La galerie Vin de l'ivresse présente 52 oeuvres, du XVème au XXème siècle. Dans les premiers temps, les œuvres sont directement porteuses du message de la morale ambiante, celle de l’Église. Au XVIIème, une véritable mode de l’ivresse avait cours dans l’aristocratie parisienne. La condamnation morale de l’ivresse était encore forte. Mais elle était aussi considérée comme une faute rédhibitoire de savoir-vivre, même si le champagne bénéficiait d’une image qui en limitait l’infamie. Il y avait certes l’ivresse, mais il y avait aussi le plaisir des sens, la joie collective et même une bénédiction médicale.
L’ivresse n’est pas l’apanage de l'aristocratie et de ses fêtes galantes. Le vin, c’est aussi de l’alcool, en particulier au XIX° siècle. L'alcoolisme fait des ravages. A la fin la fin du siècle, l’abondance de vin à bon marché aidant, l'alcoolisme s'empare des classes sociales les plus défavorisées.
Pour en savoir plus : Galerie Vin de l'ivresse >>
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