DÎNER CHEZ MONSIEUR ET MADAME NATANSON
Henri de Toulouse-Lautrec, 1898 - Collection particulière
Au XIXe siècle, associer les bons vins à la bonne chère devient une manière de faire honneur à ses amis. Gilbert Garrier nous rappelle dans son « Histoire sociale et culurelle du vin » (Larousse) que lorsque se généralisera à la fin du siècle le « service à la russe » et que succèdent huit à dix plats apportés l’un après l’autre, il devient plus naturel d’accorder mets et vins, quitte à bousculer les usages qui avaient prévalu jusque-là. C’est ce qu’illustre Henri de Toulouse-Lautrec en nous montrant ses amis Natanson, chez qui il venait souvent dîner, à table devant un plat d’huîtres et des verres de vin blanc. La jeunesse du vin permet sans difficulté l’usage de la carafe. Les vins rouges ne paraîtront que pour la seconde partie du repas, sur les viandes, les volailles et le gibier. Aujourd’hui, les nouveaux impératifs de tempérance aidant, de plus en plus nombreux sont ceux qui considèrent qu’un seul grand vin peut se suffire à lui-même.
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